
En ce premier dimanche de carême avait lieu l’Appel décisif à la cathédrale de Liège, présidé comme il se doit par notre évêque, Monseigneur Jean-Pierre Delville. Un temps fort en ce début de carême lors duquel les catéchumènes ont demandé à être admis, après la préparation requise et la prochaine célébration des scrutins, aux sacrements du baptême, de la confirmation et de l’eucharistie. Les dix-neuf catéchumènes baptisés aux environs de Pâques sont invités à poursuivre le chemin ponctué par différentes étapes. Cette démarche entraîne non seulement les catéchumènes mais tous les chrétiens à renouveler leur Profession de foi. Quarante jours comme le temps passé par Jésus au désert, 40 jours d’épreuves mais aussi de proximité avec Dieu, avec son for intérieur. A l’image aussi, citée par notre évêque, des 40 semaines que compte une grossesse… moment de préparation, d’épreuves, d’étapes qui débouche sur une naissance, la lumière, la vie nouvelle. Le temps de carême nous ouvre sur la lumière, la résurrection, une nouvelle naissance ! Les trois scrutins seront autant de moments pour prier pour et avec les futurs baptisés, les nouveaux « élus » sur ce chemin. Nous les recommandons à votre prière !
Pour découvrir l’homélie de notre évêque, c’est ici
Au temps de la liturgie de l’Appel, Laura s’est adressée à notre évêque au nom des catéchumènes :
« Monseigneur, nous voici, nous que vous allez appeler au baptême.
Chacun de nous a été interpellé d’une manière unique par le Christ.
Parmi nous, plusieurs ont vécu le déracinement de l’immigration, plusieurs aussi viennent d’autres religions, ou étaient simplement athées. Nous sommes de tranches d’âge très variées. Il n’y a pas d’âge, pas de profil type pour être appelé par le Christ !
Certains cheminent depuis leur enfance mais diverses raisons ont interrompu leur préparation.
Parfois, cet appel a été suscité par un proche, au sein de la famille, ou par le baptême de leur propre enfant.
Plusieurs parmi nous ont connu une vie difficile : la pauvreté, des rejets familiaux, des épreuves diverses, même la nécessité de fuir.
Souvent, au-delà d’un premier appel, ce sont des témoins de la foi ou une communauté qui nous ont aidés, qui nous ont accompagnés, et avec qui nous avons pu cheminer, parfois le compagnon ou la compagne de notre vie… »
Martine Lewis
Photo : © AEN